KAI FACT magazine
HISTORY OF KAI vol.7
FACT  No.08


Grâce aux interactions directes
la porte sur le monde a été ouverte.

L’une des choses auxquelles KAI a accordé une grande importance depuis sa fondation est la socialisation avec ses clients, ses entreprises partenaires et les résidents locaux. Ayant hérité des enseignements du fondateur : « la communication face à face est la base de la réussite des entreprises», Saijiro, 2e du nom a privilégié la communication entre les personnes et n’a souvent pas regardé à la dépense pour organiser des visites de pêche au cormoran ou des visites d’usine avec ses partenaires commerciaux.

En 1979, il a invité de nombreux clients aux sources chaudes de Gero avec un train loué pour l’occasion. Les employés en veste traditionnelle happi se sont chargés de divertir les invités. Cet accueil unique et sincère a été très apprécié par les invités et a conduit à la création d’un réseau de distribution solide. Saijiro s’est également investi activement dans l’expansion à l’étranger. Encore une fois, avec la devise « face à face », il a effectué son premier voyage à l’étranger aux États-Unis en 1961.

Il n’était alors pas facile d’obtenir un visa. Il y avait aussi des restrictions sur les sommes en dollars américains que l’on pouvait emporter. Les difficultés des voyages à l’étranger ne l’ont pourtant pas empêché de rendre visite à ses clients potentiels, usines, effectuant des tournées et analysant le marché tout seul. Il est ainsi parvenu à organiser la fabrication de ses produits aux États-Unis en tant qu’OEM tandis qu’en Europe, il a commencé à vendre directement les produits KAI. Ces produits KAI vendus comme des exportations japonaises se sont fait connaître pour leur excellent rapport qualité-prix et leur fiabilité, et KAI s’est vu décerner le Premier prix de son pays en tant qu’entreprise contribuant aux exportations.

Bien que Saijiro ait commencé à exporter sérieusement en 1965, les exportations avaient en fait été lancées bien avant. Les premiers articles exportés étaient les ciseaux Shozaburo Lasha. Ils étaient expédiés à Hong Kong dès 1956. La même année, des coupe-ongles munis d’un couteau (sous la marque SHELL) étaient exportés vers le Venezuela en Amérique du Sud. Ils se vendaient si bien que la production n’arrivait pas à suivre la demande.

À partir de 1967, avec le développement des communications avec l’étranger, des voyages d’inspection à l’étranger ont eu lieu chaque année, et leur fréquence a progressivement augmenté. Afin de connaître les tendances des produits à l’étranger et de trouver de nouvelles idées commerciales, les ventes à l’exportation ont été limitées à 30% et, à partir de 1968, les importations de produits et de pièces de qualité supérieure du Royaume-Uni, d’Allemagne ou de Finlande, etc. ont été lancées.

À l’époque, bien qu’il y ait eu une politique d’exportation des produits fabriqués au Japon, la marque KAI a profité de son développement pour fabriquer ses produits à l’étranger dans les années 1970. En 1974, KAI a créé sa première liaison à Düsseldorf, en Allemagne de l’Ouest, et a fondé en 1977 sa filiale locale KAI Cutlery USA, Ltd. (actuelle KAI USA, Ltd.) à Portland. La fabrication de couteaux de poche aux États-Unis a été lancée. En 1980, la liaison ouest-allemande a été transférée à Solingen, connue sous le nom de ville des lames, où une filiale locale a été créée.
En 1983, KAI a également mis en place une base à Hong Kong. La vision enthousiaste de Saijiro autour des exportations, importations, fabrication locale et expansion à l’étranger a été ainsi réalisée sur une longue période de temps. Il a raconté qu’il n’avait jamais fait de tourisme quel que soit le pays où il s’était rendu et que tout son temps n’avait été consacré qu’à visiter des usines, foires commerciales et clients potentiels du matin au soir. Les liens humains qu’il a bâtis en usant ses semelles et avec passion lui ont ouvert une porte sur le monde.


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